• Exodus : Gods and Kings : la critique (par Tony et Jordan)

    Jordan : Bonjour à tous ! Nous vous souhaitons une bonne année 2015, avec de la santé, des films, du bonheur, et bien entendu des films en cascade. Et pour commencer l'année, on va vous faire la critique d'Exodus : Gods and Kings.

    Tony : Un film de Ridley Scott ne se refuse pas, même si son dernier film, Cartel, était plus que décevant. En même temps, on pouvait pas s'attendre à autre chose quand on entend Brad Pitt dire : « Et que la peste bubonique tue tous les connards ! ».

    Jordan : Certes. C'est dire si son retour à la superproduction historique était attendu. L'histoire est mondialement célèbre : la libération du peuple Hébreu du joug des Egyptiens par Moïse, avec le concours de Dieu. Ici, Scott se mesure à la célèbre version de Cecil B. DeMile : Les Dix Commandements.

    Tony : On parle ici de la première version de DeMile, pas celle avec Charlton Heston, qui est un sommet du kitsch et d'outrance.

    Jordan : C'est sûr. Alors est-ce que Ridley Scott a-t-il réussi son coup ? Est ce qu' Exodus… est une réussite ? Je crois que la réponse est claire Tony.

    Tony : Oui. C'est non. J'ai trouvé le film moyen, spectaculaire mais au final peu intéressant. Le problème, c'est que le film est à la fois trop court—il y a trop d'ellipses donc des personnages sont sacrifiés...

    Jordan : Surtout celui de Sigourney Weaver. Clairement on se demande vraiment à quoi elle sert dans l'intrigue.

    Tony : Exact, mais il n'y a pas qu'elle : la femme de Moïse, inutile ; le vice-roi : j'en parle même pas ; Ben Kingsley : il a quelques séquences mais son personnage est peu étoffé.
    attends, j'ai perdu le fil, je disais quoi déjà avant de parler des personnages ?

    Jordan : Tu disais que le film était à la fois trop court….

    Tony (l'interrompant) : Et en même temps, j'ai eu l'impression que le film n' allait jamais se terminer. J'avais du mal à me passionner pour l'histoire.

    Jordan : Ca, c'est dû au fait que cette histoire, tout le monde la connaît de bout en bout. Maintenant j'aimerais parler des acteurs si tu le veux bien. Je trouve que Christian Bale plane totalement au-dessus du casting. Et quand je vois Joel Edgerton face à Bale, je trouve qu'il est peu crédible, qu'il surjoue, que son maquillage n' est pas terrible…

    Tony : C'est le cas pour tous les acteurs jouant des Egyptiens. Mais je te rejoins pour Joel Edgerton. Face à Christian Bale, on voit la différence entre les deux. Et puis je trouve qu'il n'y a aucune alchimie entre les deux acteurs.

    Jordan : Moi pareil. C'est le même sentiment. Et, il y a autre chose qui m'a bien fait *****, c'est la musique.

    Tony : Quoi la musique ? Elle déchire.

    Jordan : Non. Moi je trouve qu'elle est pompière. Rien à voir avec celle de Gladiator.

    Tony : Compare que ce qui est comparable. La musique de Gladiator…. T'en connais beaucoup des musiques comparables à celle de Hans Zimmer ? Je trouve qu'Alberto Iglesias a fait un travail honorable et largement supérieur à la moyenne. Ne nie pas, c'est une réalité !

    Jordan : Pour changer de sujet, j'aimerais bien parler des points positifs. Car il y en a quelques uns dans le film, hein ?

    Tony : Bien sûr bien sûr. On parle de Ridley Scott tout de même. Donc forcément, visuellement, c'est somptueux. C'est toujours un plasticien de talent et donc il plane au dessus de la mêlée.

    Jordan : C'est sûr. Chaque plan est une tuerie. Chaque scène de bataille est magnifiquement chorégraphiée. En terme de lisibilité et de puissance visuelle, il n'y a pas grand monde qui rivalise.

    Tony : Tu parles des scènes de batailles, mais les 10 plaies d'Egypte et le passage de la Mer Rouge sont les plus passionnantes du film. D'une part, parce que visuellement, c'est à tomber. Et d'autre part, j'ai aimé l'idée de rendre scientifique des événements totalement irrationnels. C'était déjà le cas dans Noé et c'est vraiment une super idée.
     

    Jordan : En effet. Et puis…. Dieu est…. Surprenant.

    Tony : C'est le mot. Pas de spoilers ok ?

    Jordan : OK. Mais en tout cas ce film vaut bien:

    Kenzen Robo Daimidaler: la critique (par Théo)Kenzen Robo Daimidaler: la critique (par Théo)Kenzen Robo Daimidaler: la critique (par Théo)Kenzen Robo Daimidaler: la critique (par Théo)Kenzen Robo Daimidaler: la critique (par Théo)

    Tony : Un film spectaculaire mais frustrant. On en saura sans doute plus lorsque sortira la version longue. En attendant, à bientôt pour une prochaine critique.

    Jordan : Salut à tous, encore bonne année et peace à Charlie Hebdo !


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