• Gone Girl : la critique (par Jordan)

    Jordan : Bonjour à tous ! Pour aujourd'hui, comme le titre l'indique, je vais vous faire la critique du nouveau film de David Fincher, sorti mercredi dernier, Gone Girl.

    Tony : Je n'ai jamais vu une intro aussi ratée, le mieux serait que tu fasses pas d'intro et que tu passes directement à la critique.

    Jordan : EH ! Je fais ce que je veux d'abord, c'est MA critique, si ça te plaît pas, tant pis !

    Tony : D'accord d'accord.... Fais comme bon te semble, mais viens pas pleurer après si tu te fais bâcher sur Twitter ou sur notre blog.

    Jordan : Déjà que personne ne va sur notre compte Twitter ou sur notre blog, ça va être dur pour moi d'être bâché.

    Tony :  Et les visiteurs qu'on a, ils sortent d'où, de mon *** ? Cesse ta mauvaise foi et FAIS CETTE CRITIQUE, *** !!

    Jordan : Pas la peine d'être grossier ! C'est bon, je la fais. Donc Gone Girl, tiré du roman à succès Les Apparences, de Gilian Flynn, raconte l'histoire de la disparition d' Amy Dunne le jour de son cinquième anniversaire de mariage avec Nick Dunne. Au yeux des autorités, des voisins, puis du pays tout entier, Nick va passer du statut de victime à celui de suspect numéro 1.

    Passé ce résumé, vous devez sans doute vous dire : "Oh non ! Encore un polar de David Fincher. Qu'est-ce qu'il va encore faire ?" Pour répondre à cette question, voici ce que Fincher va vous faire dans ce film : il va vous captiver par la seule force de sa mise en scène (froide, précise, au cordeau); vous retourner l'esprit avec un scénario particulièrement retors (c'est un doux euphémisme); vous proposer sa propre vision du mariage et de la culture des médias Us, montrant ainsi une ironie qu'on ne lui connaissait pas; vous plonger dans une ambiance extrêmement malsaine, dans la droite lignée de Seven ou de son mirifique Zodiac. Je pourrais arrêter ma critique ici tant ces arguments devraient suffire à vous convaincre que ce film est l'un des meilleurs thrillers faits depuis longtemps.

    Mais je sais que cela n'est pas encore suffisant, j'ai donc d'autres arguments pour vous convaincre.

    D'un point de vue technique, c'est à tomber par terre. La photographie de Jeff Cronenweth contribue énormément à l'atmosphère dérangeante du film. Le chef op' utilise à merveille les lumières artificielles des néons et l'obscurité pour rendre le film d'une froideur diabolique (je sais que je me répète, mais que voulez-vous ?). La musique, de Trent Reznor et Aticuss Ross, tend vers une abstraction et un minimalisme qui rapproche leur composition d'Inception, la puissance en moins. Je le dis je le répète : TOUT, d'un point de vue technique, tend à rendre le film glauque. Et ça marche !

    "Et les acteurs, ils sont bons ?", me demandez-vous ? Oui. "Est ce que Ben Affleck joue bien ?" Il trouve là le meilleur rôle de sa carrière. "Est-ce que Rosamund Pike est sexy ?" Oui, mais elle montre aussi toute l'étendue de son talent. "Le cast est bon donc ?" Vous avez déjà vu un film de Fincher où les acteurs étaient mauvais ?

    Voici donc les étoiles :

    Kenzen Robo Daimidaler: la critique (par Théo)Kenzen Robo Daimidaler: la critique (par Théo)Kenzen Robo Daimidaler: la critique (par Théo)Kenzen Robo Daimidaler: la critique (par Théo)Kenzen Robo Daimidaler: la critique (par Théo)

    Tony : Tu pouvais pas trouver moins gros ?

    Jordan : Jamais content de toute façon. Mais cette pique montre bien que ma critique t'a plu, n'est-ce pas ?

    Tony : Pas du tout.

    Jordan : C'est pas beau de mentir. Enfin bref, courez voir ce film en salles, il est génial, etc., etc. Allez salut.... et VIVE LE GROLAND LIBRE !!

    Note de Tony : si vous ne comprenez pas cette dernière phrase, reportez-vous à la critique de Get On Up, vous comprendrez mieux.


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