Jordan : Bonjour à tous ! J'espère que nos critiques ne vous ont pas trop manqué et, si c'est le cas, sachez qu'on en est désolés. Aujourd'hui, comme le titre l'indique, je vais faire la critique du nouveau film de Christopher Nolan, Interstellar.

Tony : Ce film est un chef d'œuvre, il....

Jordan : HOLA ! ON SE CALME ! Je n'ai même pas encore commencé ma critique.

Tony : Pardon.

Jordan : Merci ! Donc, commençons. Interstellar est le neuvième film de Christopher Nolan. Le réalisateur, avec des films comme Inception, Insomnia, Memento, ou bien sûr, la trilogie du Dark Knight, s'est imposé comme le nouveau grand cinéaste de ce début de siècle. Beaucoup de spécialistes le comparent au grand Stanley Kubrick. Cette comparaison n'a jamais semblé écraser le bonhomme, la preuve : avec son nouveau film, il se mesure directement à 2001, l'Odyssée de l'Espace.

Tony : C'est un chef d'œuvre.

Jordan : Oui merci Tony. Il est difficile de résumer Interstellar, donc nous avons choisi de ne pas vous faire un petit topo de l'histoire.

Tony : Alors, tu la commences ta critique ? Que tu dises que c'est un chef d'œuvre ?

Jordan : J'y arrive. Avant d'entrer dans la salle, on ne sait pas vraiment à quoi s'attendre. Que ressentons-nous en sortant de la salle ? Une envie de pleurer en repensant à la sublime B.O. de Hans Zimmer, qui abandonne ici sa musique façon bulldozer pour une partition élégiaque, émouvante tout en étant majestueuse. Un tour de force donc.

Tony : Un chef d'œuvre.

Jordan : On le saura ! En ressortant de la salle, on repense à la performance des acteurs. Et on se dit que cela fait très longtemps que l'on n' avait pas éprouvé autant  d'empathie pour des personnages, et même, pour des robots à la forme de monolithe (clin d'œil à 2001...) ! Tout cela n'aurait  été possible sans la mise en scène majestueuse de Christopher Nolan qui nous fait cheminer de l'émerveillement à la stupeur, en passant par l'angoisse et l'incompréhension (ce dernier point est logique, étant donné la complexité scientifique et la richesse philosophique de l'intrigue). 

Tony : C'est un chef d'œuvre, dis-le, tu brûles de le dire !

Jordan : Une minute ! Donc je vais le dire : oui, ce film est un chef d'œuvre; oui, ce film prouve que la science-fiction vit un véritable âge d'or (Gravity, Inception, Looper hier, Interstellar aujourd'hui); oui, Christopher Nolan est le Stanley Kubrick de notre génération; oui, ce film fera date et oui, ce film mérite bien cinq étoiles.

Tony : Gloire à Nolan, et salut à tous !