• Kingsman, Services Secrets: la critique (par Tony)

    Pas mal de critiques en retard. On commence par le nouveau film de Matthew Vaughn.

    L'agence Kingsman est une organisation d'agents secrets gentlemen. Ayant besoin d'une nouvelle recrue, l'agent Harry Hart se tourne vers Eggsy, jeune prolo à deux doigts de la délinquance. Ensemble, ils vont devoir déjouer les plans d'un dangereux mégalomane. En dire plus serait en dire trop. Le spectacle qu'a conçu Matthew Vaughn n'a absolument rien de commun avec les films d'action de notre époque. Ici, pas de noirceur nolanienne ou bond/bournienne. L'esprit de Kingsman ressemble aux films d'espionnage des 60s, époque où être espion était cool, où les gadgets les plus invraisemblables succédaient aux costumes les plus smart. Une époque où chaque enfant voulait être un espion. On pense à L'Espion qui m'aimait, aux James Bond période Roger Moore. Mais Kingsman est surtout un film de Matthew Vaughn, producteur des premiers films de Guy Ritchie devenu réalisateur (Layer Cake, Stardust, l'ovni Kick-Ass et le très pop X-Men : Le Commencement). C'est donc irrévérencieux, ultra-cool, très drôle et très violent. La violence, parlons-en. Deux séquences de baston à retenir : l'une dans un pub et l'autre dans une église. Si la première est hilarante, grâce à la classe distinguée de Colin Firth, la seconde est MONSTRUEUSE. D'une brutalité inouïe, elle nous rappelle les meilleurs souvenirs de The Raid 2 ou de Django Unchained. Il y a fort à parier que si vous vous rappelez de Kingsman, elle vous viendra à l'esprit tout de suite. Colin Firth se révèle dans l'un de ses meilleurs rôles, à ranger à côte de Mark Darcy et de Georges VI où l'acteur anglais impressionne de classe, de charme et d'implication physique (l'acteur a fait ses cascades lui-même); Taron Egerton risque de ne pas rester anonyme longtemps et Samuel L. Jackson campe un méchant hilarant (il zozote, il a peur du sang) accompagné de la très gracieuse Sofia Boutella. Rien à dire aussi pour Mark Strong (IL NE JOUE PAS UN BAD GUY, c'est suffisamment rare pour le noter) et Michael Caine.

    Kenzen Robo Daimidaler: la critique (par Théo)Kenzen Robo Daimidaler: la critique (par Théo)Kenzen Robo Daimidaler: la critique (par Théo)Kenzen Robo Daimidaler: la critique (par Théo)Kenzen Robo Daimidaler: la critique (par Théo)

    En somme, un blockbuster hilarant, fun, décomplexé et furieusement anglais. Vous ne verrez plus jamais les gentlemen de la même façon.


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