-
Pride : la critique (par Tony et Jordan)
Jordan : Bonjour à tous ! Pour aujourd'hui, nous allons vous faire la critique d'un film sorti en septembre dernier et que nous avons rattrapé cette semaine : il s'agit de Pride. Alors est-ce que la comédie sociale anglaise est toujours au top ? La réponse est ici.
Tony : Disons le tout net : la réponse est oui.
Jordan : ****** Tony, tu gâches le suspense là !
Tony : Quel suspens ? Depuis quand on met du suspens dans une critique ? Et puis, franchement, il n'y a rien de mal à le dire tout de suite : oui, ce film prouve que la comédie sociale est un genre que les Anglais maîtrisent mieux que personne (Pride en est la nouvelle preuve); oui, ce film est un vrai feel-good movie, revigorant, entraînant.... Tu as bien vu lorsqu'on est sorti du cinéma, tout le monde souriait, était content du moment passé...
Jordan : C'est vrai. Bon, quand tu vois le film, tu te dis qu'il a tout pour lui : un casting quatre étoiles, mêlant ancienne (Imelda Staunton et Bill Nighy, par exemple) et nouvelle génération d'acteurs (George MacKay, Joseph Gilgun, et Ben Schnetzer, pour ne citer qu'eux); une bande-son vraiment réussie (bon ça, à la rigueur, c'est pas une surprise, les comédies anglaises ont toujours une super BO, cf The Full Monty).....
Tony : Un vrai propos social, malin et touchant (le soutien apporté aux mineurs en grève contre Margaret Thatcher par une bande d'amis gays); un excellent scénario signé Stephen Beresford (auteur venant du théâtre); une mise en scène sans esbroufe de Matthew Warchus...
Jordan : Le sujet ne se prête pas à cela, Tony. Et d'ailleurs, sa mise en scène est vraiment efficace. Si elle ne l'avait pas été, ça m'étonnerait qu'on soit sorti aussi heureux de la salle. Maintenant, j'aimerais parler d'un point particulier du film et qui m'a beaucoup plu : les acteurs. Ils ont tous une grande dignité, une force dans le regard peu commune, je pense notamment à Bill Nighy, extrêmement touchant et juste dans son rôle, de même que Andrew Scott.
Tony : Sur ce point, rien à redire : la direction d'acteurs est au cordeau. Ce que tu viens de dire s'applique à tout le casting. J'espère que les BAFTA n'oublieront pas Pride dans leurs récompenses.
Jordan : Ce ne serait que justice pour ce véritable crowd pleaser, qui mérite bien la note de
Tony : On a hésité entre 3 et 4 étoiles, mais finalement on s'est dit qu'il les méritait vraiment, ces 4 étoiles. C'est tout pour aujourd'hui, à bientôt pour la prochaine critique !
Tags : Pride, les4chroniqueurs, Tony et Jordan, critique
-
Commentaires